Arnaud Gluck (contre-ténor), Alice Letort (théorbe, guitare baroque) et Manon Papasergio (viole de gambe, harpe) vous guident pour franchir la porte de La Confidence, préparez-vous à recevoir la musique comme on reçoit une confidence, discrète et précieuse….
... Ici, le trio Alice Letort s’adresse à vous sans détour, à voix basse, comme on partage un secret entre amis. La voix d’Arnaud Gluck, la harpe, le théorbe et la viole de gambe vous invitent à écouter autrement : chaque morceau devient une parole glissée dans le creux de l’oreille. Vous n’assisterez pas à un simple concert, mais à une conversation musicale où l’on se confie, où l’on écoute, où l’on se rapproche. Prenez place, laissez-vous murmurer ces confidences baroques : elles sont pour vous, et pour ce moment-là seulement.
Quelques mots sur le programme de l'escale baroque italien
L’amour précieux, la sérénade, le rêve : à travers musiques de ballets royaux et airs de cour, La Confidence peint l’atmosphère intimiste d’un salon musical au temps du jeune Louis XIV. La voix du contre-ténor, ou comme on l’appelle à l’époque, du “dessus mué” (c’est à dire qui chante avec une voix aiguë même après sa mue) convoque un univers sonore onirique, tout en préciosité et raffinements caractéristiques des airs de cour du XVIIème siècle à la cour de France. La viole de gambe dialogue avec le chanteur comme une voix humaine grave, déployant sa poésie et se mêlant à la finesse et à la profondeur des cordes pincées du théorbe. Le concert met à l’honneur la figure de deux fameux chanteurs de la Cour que furent Blaise Berthod et Claude Le Gros sur des airs de compositeurs connus comme Jean-Baptiste Lully, Antoine Boësset ou Michel Lambert, et moins connus comme Honoré d’Ambruis ou Mlle des Vaux par exemple.